rien pour la somalie...pas meme une goutte de pétrole
http://www.indexmundi.com/fr/somalie/
quand à la côte d'ivoire....
Ressources naturelles et agriculture commerciale:
L'économie ivoirienne est encore essentiellement orientée autour du secteur agricole qui, malgré les difficultés traversées ces dix dernières années, emploie 60 % de la population active, contribue pour 28 % au PIB et rapporte 60 % des recettes d'exportations. Dans les années qui viennent, l'agriculture demeurera le pilier de l'économie ivoirienne.
Le pays est divisé en deux grandes zones agricoles :
au sud: la zone forestière, qui évolue vers une zone recouverte de forêts secondaires, de jachères arborescentes et de plantations pérennes : cacao, café, palmier à huile, hévéa, cocotier, banane, ananas
.
au nord: la zone de savane, zone d'implantation des principales cultures vivrières : maïs, riz, mil/sorgho, arachide, manioc mais aussi coton et sucre.
La filière agricole a été caractérisée par une forte présence de l'État qui, aujourd'hui, ne cesse de se désengager.
A l'appui de cette évolution, le Gouvernement, soutenu par les institutions financières internationales a mis en place un Programme d'ajustement du secteur agricole (PASA) qui construit efficacement la libéralisation du secteur. Une Agence nationale d'appui au développement agricole (ANADER) a été mise en place et participe de la même démarche.
Le café et le cacao restent les filières clefs de l'économie ivoirienne; les exploitations emploient 700 000 planteurs et font vivre plus du tiers de la population ivoirienne.
La filière café a été entièrement privatisée en 1998. Depuis 1996, les cours du café connaissent une dégringolade constante en raison d'une forte surproduction sur le marché international.
La Côte d'Ivoire est le premier producteur mondial de cacao, avec plus de 40% du marché, quelque 620.000 plantations et environ 6 millions de personnes qui en vivent directement ou indirectement. Le cacao est la première source de devises du pays.
Les prix aux producteurs, entièrement soumis aux lois du marché après la libéralisation totale en août 1999 de la filière, n'ont cessé de chuter pour atteindre 200 F CFA (2 FF) en 2000 contre 560 F CFA un an plus tôt à la même époque.
Pour tenter de redresser le cours du cacao sur le marché international, la Côte d'Ivoire a réduit son offre en interdisant, le 17 mars 2000, l'exportation de cacao sous-grade, petites fèves de la récolte intermédiaire, soit environ 240.000 tonnes.
Mais la baisse de la demande européenne en beurre de cacao (produit à partir des fèves) est prévisible, surtout après l'adoption par son parlement le 15 mars 2000 d'une directive autorisant l'introduction de 5% de matières grasses végétales (MGV) dans le chocolat. Cette mesure devrait en revanche profiter à d'autres produits, comme le karité, issus des pays sahéliens comme le Mali et le Burkina Faso.
La réforme de la filière café-cacao se poursuit. Un fonds de régulation et de contrôle du café et du cacao (FRCC) a été officiellement mis en place le 26 février 2002.
La filière sera gérée par trois organes:
une autorité de régulation chargée de veiller au respect des règles par les opérateurs,
une bourse du café et du cacao (BCC), responsable de la commercialisation,
le FRCC.
La Bourse du Café et du Cacao (BCC), structure de droit privé , a été instaurée par le gouvernement le 25 juillet 2001. Elle rassemble producteurs et exportateurs (respectivement 2/3 et 1/3) et a en charge la gestion de la filière ivoirienne du cacao. Sa principale mission est de reconstruire et de restructurer l'ensemble de cette filière de telle manière que les planteurs soient en mesure de recevoir un prix rémunérateur et prévisible pour leur fèves.
Le Fonds de Régulation et de Contrôle du Café et du Cacao (FRCC) est une structure technique à vocation financière dont le rôle est d'aider les petits exploitants et les petits exportateurs. Selon les statuts, les ressources du fonds proviennent de redevances prélevées sur le cacao, à raison de 6,2 CFA par kilo. Les fonds récoltés permettront notamment d'assurer le fonctionnement du FRCC et de la BCC, et participeront à la stabilisation des prix d'achat aux producteurs.