Toujours en suivant les évènements noirs du calendrier de Gwadayouth
aujourd'hui :
Le 31 janvier 1865, le 13e amendement de la constitution américaine abolissant l'esclavage est voté par le parlement et promet 40 acres et une mule à chaque famille d' "émancipés".c'est une bonne occasion d'ouvrir le débat de l'indemnisation!
Combien pour l'esclavage ?
Yve Laudy, correspondante aux États-Unis de La Libre Belgique
Au Congrès américain, à Washington, se trouve une statue appelée " Freedom " (NDLR : Liberté). C'est un esclave qui a imaginé le moyen de la hisser au sommet. Au moins 400 esclaves ont travaillé à la construction du Capitole, de 1792 à 1800. Leurs maîtres ont reçu cinq dollars par mois, eux n'ont jamais été payés. Aujourd'hui, des députés américains veulent étudier le rôle de ces esclaves, sans exclure une compensation à leurs descendants... si on les retrouve.
Ce ne serait que justice, disent certains. " Dangereux précédent ", préviennent d'autres. Aux Etats-Unis, le débat sur l'indemnité pour l'esclavage devient incontournable. Et les Noirs, qui n'y croyaient plus, reprennent espoir. Pendant la guerre de sécession, le général William Sherman avait promis " 40 acres et une mule " aux esclaves libérés. Le Président Lincoln, qui fut assassiné, aurait respecté la promesse. Pas Andrew Johnson, son successeur, qui a même repris les terres déjà distribuées. Sans cesser d'y penser, les Noirs avaient de toute façon d'autres chats à fouetter. L'émancipation n'a en effet pas mis fin à la misère ou aux lynchages. La ségrégation et la discrimination sont illégales, mais elles existent encore. L'idée du dédommagement était en veilleuse...
Tous les ans depuis 1989, le député John Conyers introduit un projet de loi pour étudier la question et tous les ans, il est bloqué. D'autres Noirs du monde académique ou légal développent une autre stratégie : cibler, en plus du gouvernement, les entreprises qui ont bénéficié de l'esclavage dans l'espoir que leur lobby, plus puissant que celui des Noirs, fasse ensuite pression sur l'Etat pour qu'il paie, et non pas le secteur privé
Il y a des précédents
Commentant ce dossier, le journal New York Times note que le concept d'indemnisation des victimes d'injustices ou de massacres n'est pas neuf. L'Allemagne l'a fait pour l'holocauste et les travaux forcés sous Hitler. Washington a dédommagé les Japonais-américains internés pendant la deuxième guerre mondiale. En Floride, les survivants d'un massacre de Noirs qui a eu lieu en 1923 ont reçu une compensation. L'Oklahoma envisage d'en faire autant pour les victimes d'une émeute en 1921. Des avocats noirs préparent donc des poursuites en justice contre le gouvernement fédéral et les entreprises sous l'égide d'un comité de coordination créé par Charles Ogletree, professeur de droit à Harvard, et de Randall Robinson, fondateur de TransAfrica, le lobby qui a imposé avec succès des sanctions à l'Afrique du Sud au temps de l'apartheid. Et d'autres luttent pour que l'ONU, lors de la conférence qu'elle organise en août sur le racisme, déclare que " l'esclavage est un crime contre l'humanité, qui mérite réparation ".
Graves séquelles
Certains avocats déclarent : " Nous ne doutons pas de la douleur de l'esclavage, de l'humiliation de la ségrégation, de l'injustice de la discrimination. Mais il faut établir légalement la complicité du gouvernement, les profits, le tort fait aux Noirs et l'inégalité actuelle. "
" L'esclavage a émasculé l'homme noir, qui a compensé par l'infidélité ou la brutalité vis à vis de ses compagnes. Les Noirs ont le plus faible taux de mariages et le plus haut taux de divorces ", écrit Orlando Patterson dans l'ouvrage " Consequences of Slavery ". Bien entendu, l'aide sociale, qui a plus assisté les femmes seules avec enfants, est aussi responsable de ces phénomènes. Et les Noirs croient toujours à des complots (contraception, stérilisation des femmes pauvres, drogue), organisés pour décimer la race. Pourtant, bien plus que les Blancs, ils risquent d'être peu instruits, pauvres ou chômeurs, de vivre dans des ghettos dangereux, d'être victimes de brutalités policières, incarcérés, mal soignés et de mourir jeunes. " Même le Noir qui a réussi est un prisonnier psychologique par sa relation anxieuse avec les Blancs ", affirme le professeur Baker, de la Duke University.
Présenter des excuses
" Nous souffrons des vestiges de la servitude qui nous a privés de revenus et de propriétés ", ajoutent certains avocats noirs. L'esclavage a, en effet, été pendant longtemps la base de toute l'économie américaine. Le Sud cultivait le coton et New York avait main mise sur ses ventes, qui représentaient la moitié des exportations. Les fabricants, les marchands, le gouvernement qui prélevait des taxes, tout le monde, sauf eux, bénéficiait du travail des esclaves.
Aux Etats-Unis, si l'état fédéral jouit d'une certaine immunité, les municipalités et les entreprises sont vulnérables aux poursuites. Une loi en Californie force déjà les assurances à dévoiler si elles ont assuré la vie des esclaves au profit des propriétaires. C'est le cas d'Aetna, qui a présenté des excuses dans un journal. Un autre quotidien, dont les petites annonces offraient une récompense pour dénoncer des esclaves en fuite, a fait de même. D'autres suivent. L'an passé, le député Hall a proposé que le Congrès fasse " un premier pas vers la guérison " en demandant pardon. Lors d'un voyage en Afrique, Bill Clinton a d'ailleurs présenté des excuses pour le rôle de l'Amérique dans l'esclavage, mais il ne les a pas présentées aux Noirs américains, avec lesquels il entretient pourtant une relation privilégiée. George Bush en est loin...
Réquisitoire contesté
Dans une annonce publiée par quelques journaux universitaires et refusée par la plupart, un auteur ultra-conservateur a énoncé dix raisons de ne pas dédommager les Noirs : " Les Africains ont vendu leurs frères et 3.000 Noirs américains ont eu des esclaves. Si l'esclavage a enrichi les USA, les Noirs en bénéficient aujourd'hui puisque leurs revenus sont bien plus élevés que ceux des Africains. Les Juifs et les Japonais dédommagés ont souffert personnellement ; pas les Noirs qui n'ont qu'une qualification raciste, leur couleur. La plupart des Américains ne sont pas descendants d'esclavagistes. Et 350.000 soldats sont morts pour l'émancipation. Les Noirs ont déjà reçu des compensations à travers les préférences raciales pour l'éducation, l'emploi ou l'assistance publique. Les trois-quarts d'entre eux appartiennent d'ailleurs à la classe moyenne ou sont riches. Pourquoi des pauvres d'autres races leur payeraient-ils une indemnité ? Ils se posent en victimes. Une haine de l'Amérique, surtout blanche, est à la base de leurs revendications, qui provoqueront le ressentiment des autres Américains. Réclamer 4.1 trillions de dollars fera donc du tort aux Noirs ", conclut David Horowitz.
Le dilemme
Cette annonce a provoqué des protestations d'étudiants, qui ont obtenu que leurs journaux publient des excuses. Cela a aussi lancé une controverse dans la presse. John Leo, commentateur conservateur, reprend les arguments d'Horowitz et ajoute : " Selon un sondage réalisé par un quotidien d'Atlanta auprès de ses lecteurs, neuf Américains sur dix ne voient aucune raison de payer pour le mal perpétré par une petite minorité il y a plus d'un siècle et conforter ainsi une victimisation qui entrave le progrès ". Le Christian Science Monitor relève que des Blancs ont aidé des esclaves à fuir, que la descendance est difficile à prouver mais qu'une dizaine de villes soutiennent une étude sur l'impact de l'esclavage. Ces villes, dont Chicago, Détroit, Washington et Atlanta, possèdent un grand groupe électif noir.
Dans ce débat houleux, une question lancinante se pose : à qui payer et combien ? " Après 244 ans d'esclavage, l'argument moral est décisif. Un fond pourrait financer le développement économique ou l'éducation dans les quartiers noirs pauvres. Mais ne retenez pas votre souffle : on ne peut poursuivre le gouvernement que s'il le permet ", prévient Jack White dans Time. Randall Robinson est plus optimiste : " Les Blancs reconnaîtront que, pour des raisons morales et pratiques, toute la société bénéficierait d'une indemnisation ".
40 acres et une mule..
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- kika
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40 acres et une mule..
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- didi
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Re: 40 acres et une mule..
est qu'il y a quelqu'un de suffisamment optimiste pour croire que c'est réalisable?
- kika
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Re: 40 acres et une mule..
yo ka doué nou telman ,rien qu'en quantifiant ,ça revient carrément à échanger nos places...les Africains mèneraient économiquement le monde... utopique ,tu crois ?Didi a écrit :est qu'il y a quelqu'un de suffisamment optimiste pour croire que c'est réalisable?
Je crois que c'est simplement impensable pour les occidentaux...alors ils evitent de réfléchir sa ké ba yo mal tèt
je trouve carrément indécent et carrément obscène de la part des pays occidentaux de réclamer le paiement de DETTES aux pays du tiers mon sous développés par eux meme!!!
ANNULEZ LES DETTES ET CA SERA UN PREMIER PAS!!!!!!!
Blues is a fu***** sh**!
- kika
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Re: 40 acres et une mule..
j'ai eu ceci par mail....
> Objet : CHASSE INTERNATIONALE AUX REPARATIONS.
>
>Information relayée par les éditions menaibuc.
>
>LES NEGRES DECLARENT OUVERTE LA CHASSE INTERNATIONALE AUX REPARATIONS. >LA
>JP MORGAN CHASE BANK EST LA PREMIERE VICTIME FINANCIERE - EXPLOSIF !!!!
AU
>TERME D'UNE LUTTE FAROUCHE ENGAGÉE PAR LES NOIRS AUX USA (MENACE DE
BOYCOTT
>MASSIF, DÉPà”T DE PLAINTES, MANIFESTATIONS PUBLIQUES, ETC...) CONTRE LES
>ÉTABLISSEMENTS FINANCIERS QUI ONT FAIT FORTUNE DANS LA TRAITE NÉGRIÈRE >ET
>L'ESCLAVAGE, LA CÉLÈBRE JP MORGAN CHASE BANK, VIENT DE S'AVOUER VAINCUE
EN
>RECONNAISSANT OFFICIELLEMENT SON IMPLICATION DANS CETTE TRAGÉDIE >HUMAINE.
>LA CHASSE AUX RÉPARATIONS EST DONC OFFICIELLEMENT ET INTERNATIONALEMENT
>OUVERTE !
>
>
>
> Dépêche AFP (remaniée par les soins d'africamaat.com)
>
>La banque américaine JP Morgan Chase Bank a (officiellement) présenté >(en
>janvier 2005) ses excuses (aux Africain-Américains) pour avoir collaboré
>(activement) à l'esclavage dans le sud des Etats-Unis au XIXe siècle. >Une
>découverte faite selon elle ( soit-disant) au terme d'une récente >enquête
>(et d'une lutte acharnée menée par la communauté noire, preuves >concrètes
à
>l'appui !).
>
>"Nous présentons nos excuses au public américain, et particulièrement
aux
>Afro-Américains, pour le rôle que la Citizens Bank et la Canal Bank >(deux
>ancêtres de la Chase, ndlr) ont joué au cours de cette période", dit le
>groupe bancaire dans un communiqué publié jeudi.
>
>
>(La direction de la) JPMorgan Chase explique avoir récemment mené à bien
>une enquête (sous la pression des Noirs) qui a montré qu'en Louisiane, >de
>1831 à 1865, la Citizens Bank et la Canal Bank (ses anciennes filiales)
>avaient accepté de prendre quelque 13.000 esclaves comme garanties sur
des
>prêts (contractés par les propriétaires des champs de coton) et pris
>possession de 1.250 d'entre eux quand les propriétaires de plantations
>n'avaient pu honorer leurs remboursements d'emprunts (afin de les
revendre
>au plus offrant et récupérer leur investissement).
>
>"Nous savons que l'esclavage a existé dans notre pays, mais c'est bien
>différent de voir comment notre histoire et l'institution de l'esclavage
>ont été entremêlées. L'esclavage était de manière tragique enraciné dans
la
>société américaine, mais ce n'est pas une excuse", dit la banque (snif
!).
>
>UN CHEQUE SYMBOLIQUE POUR LES ETUDIANTS NOIRS
>
>"Bien que nous ne puissions changer le passé, nous nous engageons à en
>tirer les leçons et à en sortir plus forts" ajoute (la direction de la)
JP
>Morgan Chase, qui a décidé de créer un programme (annuel) de bourses
>universitaires de 5 millions de dollars, à destination des étudiants
Noirs
>de Louisiane.
>
>menaibuc.com africamaat.com
>
> Objet : CHASSE INTERNATIONALE AUX REPARATIONS.
>
>Information relayée par les éditions menaibuc.
>
>LES NEGRES DECLARENT OUVERTE LA CHASSE INTERNATIONALE AUX REPARATIONS. >LA
>JP MORGAN CHASE BANK EST LA PREMIERE VICTIME FINANCIERE - EXPLOSIF !!!!
AU
>TERME D'UNE LUTTE FAROUCHE ENGAGÉE PAR LES NOIRS AUX USA (MENACE DE
BOYCOTT
>MASSIF, DÉPà”T DE PLAINTES, MANIFESTATIONS PUBLIQUES, ETC...) CONTRE LES
>ÉTABLISSEMENTS FINANCIERS QUI ONT FAIT FORTUNE DANS LA TRAITE NÉGRIÈRE >ET
>L'ESCLAVAGE, LA CÉLÈBRE JP MORGAN CHASE BANK, VIENT DE S'AVOUER VAINCUE
EN
>RECONNAISSANT OFFICIELLEMENT SON IMPLICATION DANS CETTE TRAGÉDIE >HUMAINE.
>LA CHASSE AUX RÉPARATIONS EST DONC OFFICIELLEMENT ET INTERNATIONALEMENT
>OUVERTE !
>
>
>
> Dépêche AFP (remaniée par les soins d'africamaat.com)
>
>La banque américaine JP Morgan Chase Bank a (officiellement) présenté >(en
>janvier 2005) ses excuses (aux Africain-Américains) pour avoir collaboré
>(activement) à l'esclavage dans le sud des Etats-Unis au XIXe siècle. >Une
>découverte faite selon elle ( soit-disant) au terme d'une récente >enquête
>(et d'une lutte acharnée menée par la communauté noire, preuves >concrètes
à
>l'appui !).
>
>"Nous présentons nos excuses au public américain, et particulièrement
aux
>Afro-Américains, pour le rôle que la Citizens Bank et la Canal Bank >(deux
>ancêtres de la Chase, ndlr) ont joué au cours de cette période", dit le
>groupe bancaire dans un communiqué publié jeudi.
>
>
>(La direction de la) JPMorgan Chase explique avoir récemment mené à bien
>une enquête (sous la pression des Noirs) qui a montré qu'en Louisiane, >de
>1831 à 1865, la Citizens Bank et la Canal Bank (ses anciennes filiales)
>avaient accepté de prendre quelque 13.000 esclaves comme garanties sur
des
>prêts (contractés par les propriétaires des champs de coton) et pris
>possession de 1.250 d'entre eux quand les propriétaires de plantations
>n'avaient pu honorer leurs remboursements d'emprunts (afin de les
revendre
>au plus offrant et récupérer leur investissement).
>
>"Nous savons que l'esclavage a existé dans notre pays, mais c'est bien
>différent de voir comment notre histoire et l'institution de l'esclavage
>ont été entremêlées. L'esclavage était de manière tragique enraciné dans
la
>société américaine, mais ce n'est pas une excuse", dit la banque (snif
!).
>
>UN CHEQUE SYMBOLIQUE POUR LES ETUDIANTS NOIRS
>
>"Bien que nous ne puissions changer le passé, nous nous engageons à en
>tirer les leçons et à en sortir plus forts" ajoute (la direction de la)
JP
>Morgan Chase, qui a décidé de créer un programme (annuel) de bourses
>universitaires de 5 millions de dollars, à destination des étudiants
Noirs
>de Louisiane.
>
>menaibuc.com africamaat.com
>
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Re: 40 acres et une mule..
tres interessant tout ca, mais qu'en est il du reste , parce que , si yo pou peye , fo yo tout peye eve tout sa ki pwofite ; ki meriken,fwanse,angle,pangnol,portigue,wolande, epi se afriken la ki te adan yo........sake fai inpe bouket pou papa mare anba mon'la adan 40* met'kare.....mai ale an ka sonje an biten: paske an metis an kay ni selman 20 acre et 2 poul guims: awa i pa bon .... pwefere pran tout RMI e alokasyon a fwanse
if I ever die and don't go to paradise , take me back to GUADELOUPE.
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Re: 40 acres et une mule..
YO Take him back to Guadeloupe....
Tala Murda !!mai ale an ka sonje an biten: paske an metis an kay ni selman 20 acre et 2 poul guims: awa i pa bon .... pwefere pran tout RMI e alokasyon a fwanse
97 UniteD.....
http://www.riddimkilla.com
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