Commémoration : la date fait débat
Commémoration : la date fait débat
Serge Romana, président du "comité marche du 23 mai", a annoncé sa démission, ce mardi 5 avril. La date de la commémoration sera donnée le 12 avril.
Victor Schoelcher, auteur du décret d’abolition de l’esclavage sur toutes les terres françaises (1848)
Le choix du Comité pour la mémoire de l'esclavage de fixer la date de la commémoration le 10 ou le 21 mai, selon des sources proches du Comité, a provoqué un véritable tollé.
Le Comité pour la mémoire de l'esclavage présidé par la romancière guadeloupéenne Maryse Condé rendra public son choix le 12 avril, et le Premier ministre Jean-Pierre Raffarin annoncera ensuite le jour choisi.
Selon Serge Romana, le Comité avait envisagé dans un premier temps le 27 avril, date de l'abolition de l'esclavage (en 1848), mais aurait renoncé "sous la pression", dit-il, de ceux qui refusent de commémorer l'abolition et la mémoire de Victor Schoelcher, en "effaçant le souvenir des millions d'hommes et de femmes qui ont subi la traite".
Deux autres jours ont été ensuite envisagés : le 10 mai ou le 21 mai, dates de l'adoption par le Parlement et de la promulgation de la loi 2001 reconnaissant l'esclavage et la traite négrière comme crimes contre l'humanité, élaborée sous l'impulsion de la députée de Guyane Christiane Taubira.
Serge Romana a annoncé mardi à la presse sa démission d'un Comité qu'il juge non représentatif de la communauté d'Outre-Mer, et "qui n'a pas compris la valeur symbolique et consensuelle du 23 mai", date à laquelle, en 1998, plusieurs milliers (40.000 selon les organisateurs) d'Antillais et Réunionnais ont manifesté silencieusement à Paris.
"Quelle que soit la date fixée, pour nous, ce sera le 23 mai", affirme-t-il. "Nous voulons rompre avec 150 ans de paternalisme, d'infantilisme, on ne demande pas qu'on nous plaigne, ni que la Nation s'incline, mais on a pris l'habitude d'honorer nos ancêtres esclaves le 23 mai, on continuera".
Source
Victor Schoelcher, auteur du décret d’abolition de l’esclavage sur toutes les terres françaises (1848)
Le choix du Comité pour la mémoire de l'esclavage de fixer la date de la commémoration le 10 ou le 21 mai, selon des sources proches du Comité, a provoqué un véritable tollé.
Le Comité pour la mémoire de l'esclavage présidé par la romancière guadeloupéenne Maryse Condé rendra public son choix le 12 avril, et le Premier ministre Jean-Pierre Raffarin annoncera ensuite le jour choisi.
Selon Serge Romana, le Comité avait envisagé dans un premier temps le 27 avril, date de l'abolition de l'esclavage (en 1848), mais aurait renoncé "sous la pression", dit-il, de ceux qui refusent de commémorer l'abolition et la mémoire de Victor Schoelcher, en "effaçant le souvenir des millions d'hommes et de femmes qui ont subi la traite".
Deux autres jours ont été ensuite envisagés : le 10 mai ou le 21 mai, dates de l'adoption par le Parlement et de la promulgation de la loi 2001 reconnaissant l'esclavage et la traite négrière comme crimes contre l'humanité, élaborée sous l'impulsion de la députée de Guyane Christiane Taubira.
Serge Romana a annoncé mardi à la presse sa démission d'un Comité qu'il juge non représentatif de la communauté d'Outre-Mer, et "qui n'a pas compris la valeur symbolique et consensuelle du 23 mai", date à laquelle, en 1998, plusieurs milliers (40.000 selon les organisateurs) d'Antillais et Réunionnais ont manifesté silencieusement à Paris.
"Quelle que soit la date fixée, pour nous, ce sera le 23 mai", affirme-t-il. "Nous voulons rompre avec 150 ans de paternalisme, d'infantilisme, on ne demande pas qu'on nous plaigne, ni que la Nation s'incline, mais on a pris l'habitude d'honorer nos ancêtres esclaves le 23 mai, on continuera".
Source
I'm My Own Walkman..
Re: Commémoration : la date fait débat
c'ets déjà un premier pas que ça fasse déat!
ça aurait été encore mieux
qu'on entende parler du débat dans les médias nationaux....silence radio....
comme pour la loi proclamant l'esclavage "crime contre l'humanité"
A PEINE EVOQUE DANS LES MEDIAS
grrrrrrrrrrrrrrr
ça aurait été encore mieux
qu'on entende parler du débat dans les médias nationaux....silence radio....
comme pour la loi proclamant l'esclavage "crime contre l'humanité"
A PEINE EVOQUE DANS LES MEDIAS
grrrrrrrrrrrrrrr
Blues is a fu***** sh**!
- dada-7
- Golden Lyricist
- Messages : 832
- Inscription : jeu. 15 nov., 2001 02:01
- Localisation : An laboula!
- Contact :
Re: Commémoration : la date fait débat
Je pense franchement que c'est la meilleure solution à adopter, au lieu d'attendre que M. De Raffarin tranche sur une date.NouNouWs a écrit : "Quelle que soit la date fixée, pour nous, ce sera le 23 mai", affirme-t-il. "Nous voulons rompre avec 150 ans de paternalisme, d'infantilisme, on ne demande pas qu'on nous plaigne, ni que la Nation s'incline, mais on a pris l'habitude d'honorer nos ancêtres esclaves le 23 mai, on continuera".
Source
Déjà je ne comprend pas Qu'1 (un seul) comité ne puisse se mettre d'accord sur une date ! kayé menm ?!!! Personne n'est d'accord: on fait un vote avec les dates retenues, celle qui obtient le plus de voix est choisie.... A pa konsa biten a mouna ka fonksyoné ?
Re: Commémoration : la date fait débat
Dada pragmatiqueDada-7 a écrit :Je pense franchement que c'est la meilleure solution à adopter, au lieu d'attendre que M. De Raffarin tranche sur une date.NouNouWs a écrit : "Quelle que soit la date fixée, pour nous, ce sera le 23 mai", affirme-t-il. "Nous voulons rompre avec 150 ans de paternalisme, d'infantilisme, on ne demande pas qu'on nous plaigne, ni que la Nation s'incline, mais on a pris l'habitude d'honorer nos ancêtres esclaves le 23 mai, on continuera".
Source
Déjà je ne comprend pas Qu'1 (un seul) comité ne puisse se mettre d'accord sur une date ! kayé menm ?!!! Personne n'est d'accord: on fait un vote avec les dates retenues, celle qui obtient le plus de voix est choisie.... A pa konsa biten a mouna ka fonksyoné ?
Blues is a fu***** sh**!
- dada-7
- Golden Lyricist
- Messages : 832
- Inscription : jeu. 15 nov., 2001 02:01
- Localisation : An laboula!
- Contact :
Re: Commémoration : la date fait débat
A mwens kè ni 2 moun sèlman an komité lakika a écrit :Dada pragmatiqueDada-7 a écrit :Je pense franchement que c'est la meilleure solution à adopter, au lieu d'attendre que M. De Raffarin tranche sur une date.NouNouWs a écrit : "Quelle que soit la date fixée, pour nous, ce sera le 23 mai", affirme-t-il. "Nous voulons rompre avec 150 ans de paternalisme, d'infantilisme, on ne demande pas qu'on nous plaigne, ni que la Nation s'incline, mais on a pris l'habitude d'honorer nos ancêtres esclaves le 23 mai, on continuera".
Source
Déjà je ne comprend pas Qu'1 (un seul) comité ne puisse se mettre d'accord sur une date ! kayé menm ?!!! Personne n'est d'accord: on fait un vote avec les dates retenues, celle qui obtient le plus de voix est choisie.... A pa konsa biten a mouna ka fonksyoné ?
Re: Commémoration : la date fait débat
Dada-7 a écrit :A mwens kè ni 2 moun sèlman an komité lakika a écrit :Dada pragmatiqueDada-7 a écrit : Je pense franchement que c'est la meilleure solution à adopter, au lieu d'attendre que M. De Raffarin tranche sur une date.
Déjà je ne comprend pas Qu'1 (un seul) comité ne puisse se mettre d'accord sur une date ! kayé menm ?!!! Personne n'est d'accord: on fait un vote avec les dates retenues, celle qui obtient le plus de voix est choisie.... A pa konsa biten a mouna ka fonksyoné ?
Dada ironique
Blues is a fu***** sh**!
- dada-7
- Golden Lyricist
- Messages : 832
- Inscription : jeu. 15 nov., 2001 02:01
- Localisation : An laboula!
- Contact :
Re: Commémoration : la date fait débat
Si sé sa, kom ni yonn i démisyoné, tout' biten la dwèt karé alè, non ?kika a écrit :Dada-7 a écrit :A mwens kè ni 2 moun sèlman an komité lakika a écrit : Dada pragmatique
Dada ironique
Re: Commémoration : la date fait débat
Dada cause le sanskrit ?Dada-7 a écrit :Si sé sa, kom ni yonn i démisyoné, tout' biten la dwèt karé alè, non ?kika a écrit :Dada-7 a écrit : A mwens kè ni 2 moun sèlman an komité la
Dada ironique
Blues is a fu***** sh**!
- dada-7
- Golden Lyricist
- Messages : 832
- Inscription : jeu. 15 nov., 2001 02:01
- Localisation : An laboula!
- Contact :
Re: Commémoration : la date fait débat
Talè dada ké diw!kika a écrit :Dada cause le sanskrit ?Dada-7 a écrit :Si sé sa, kom ni yonn i démisyoné, tout' biten la dwèt karé alè, non ?kika a écrit :
Dada ironique
Re: Commémoration : la date fait débat
Tiens, tiens, un article qui date d'il y a deux heures :
http://www.liberation.fr/page.php?Article=288972
Sinon la composition du comité pour la mémoire de l'esclavage (Comité de personnalités créé par la loi Taubira dont la composition-type est décrétée là : http://admi.net/jo/20040106/DOMB0300028D.html) :
* Pour leurs travaux de recherche dans le domaine de la traite ou de l'esclavage :
- Jean-Godefroy Bidima, directeur de programme au Collège international de philosophie ;
- Marcel Dorigny, maà®tre de conférences au département d'histoire de l'université Paris-VIII - Saint-Denis ;
- Nelly Schmidt, chercheuse au CNRS ;
- Françoise Vergès, professeure à l'université de Londres.
* Pour leur activité associative pour la défense de la mémoire des esclaves :
- Henriette Dorion-Sébéloué, présidente de l'Union des Guyanais et des amis de la Guyane, présidente du Comité national de liaison des associations du souvenir ;
- Christiane Falgayrette-Leveau, présidente de l'Association des amis du musée Dapper ;
- Serge Hermine, président de l'Association des descendants d'esclaves noirs et de leurs amis ;
- Pierrick-Serge Romana, président du Comité marche du 23 mai 1998.
* Pour leur connaissance de l'outre-mer français :
- Présidente du comité : Maryse Condé, écrivain ;
- Fred Constant, recteur de l'université Senghor d'Alexandrie ;
- Gilles Gauvin, enseignant ;
Source Legifrance
Leur biographie respective (pas à jour à l'heure où je parle, y'a encore le kouz Pierrick Serge Romana - mi bel prénon )
http://www.liberation.fr/page.php?Article=288972
Sinon la composition du comité pour la mémoire de l'esclavage (Comité de personnalités créé par la loi Taubira dont la composition-type est décrétée là : http://admi.net/jo/20040106/DOMB0300028D.html) :
* Pour leurs travaux de recherche dans le domaine de la traite ou de l'esclavage :
- Jean-Godefroy Bidima, directeur de programme au Collège international de philosophie ;
- Marcel Dorigny, maà®tre de conférences au département d'histoire de l'université Paris-VIII - Saint-Denis ;
- Nelly Schmidt, chercheuse au CNRS ;
- Françoise Vergès, professeure à l'université de Londres.
* Pour leur activité associative pour la défense de la mémoire des esclaves :
- Henriette Dorion-Sébéloué, présidente de l'Union des Guyanais et des amis de la Guyane, présidente du Comité national de liaison des associations du souvenir ;
- Christiane Falgayrette-Leveau, présidente de l'Association des amis du musée Dapper ;
- Serge Hermine, président de l'Association des descendants d'esclaves noirs et de leurs amis ;
- Pierrick-Serge Romana, président du Comité marche du 23 mai 1998.
* Pour leur connaissance de l'outre-mer français :
- Présidente du comité : Maryse Condé, écrivain ;
- Fred Constant, recteur de l'université Senghor d'Alexandrie ;
- Gilles Gauvin, enseignant ;
Source Legifrance
Leur biographie respective (pas à jour à l'heure où je parle, y'a encore le kouz Pierrick Serge Romana - mi bel prénon )
I'm My Own Walkman..
Re: Commémoration : la date fait débat
comment tu te la pèteuuuuu ranlanlannnnnnnnnn
avec ton pierrick romana machin là
kika number
avec ton pierrick romana machin là
kika number
Blues is a fu***** sh**!
- 97.one la
- Ghetto Superstar
- Messages : 295
- Inscription : jeu. 15 nov., 2001 02:01
- Localisation : MIAMI / Made in GUADELOUPE
- Contact :
Re: Commémoration : la date fait débat
se sa pwoblem la , deparfwa an ka mande mwen ola ibo pase , paske si sate ki li ,ki mugabe eve amin dada, pate ni zafe a ki date moun te chwasi : paske sate yon date: oubyen kou'baton fai moun ch...
if I ever die and don't go to paradise , take me back to GUADELOUPE.
Re: Commémoration : la date fait débat
Maryse Condé n'en revient toujours pas. "Mais jamais, dans mon enfance, on ne m'a parlé de l'esclavage !", dit-elle au Monde, à l'occasion d'un court séjour à Paris. Elle est écrivaine, guadeloupéenne. Son dernier roman retrace dans une "autobiographie rêvée" sa propre Histoire de la femme cannibale (éd. Mercure de France, 2003). Elle a longtemps été professeur à l'université Columbia, aux Etats-Unis. Elle a remis, mardi 12 avril, au premier ministre français le premier rapport du Comité pour la mémoire de l'esclavage, qu'elle préside, installé voici un an pour tenter de combler un "trou de mémoire". Un énorme trou : deux cent onze ans.
Une première fois, le 4 février 1794, l'esclavage est aboli par la France, avant d'être rétabli, en 1802, par Napoléon Bonaparte, influencé  médira-t-on  par sa première épouse, Joséphine de Beauharnais, fille de planteurs martiniquais. Il faut cependant attendre encore près d'un demi-siècle pour que Victor Schoelcher, député de la Guadeloupe et de la Martinique, impose la fin légale de l'esclavage dans l'empire colonial français.
Mais c'est le temps de la marine à voile. Le décret du 27 avril 1848 n'arrive, au fil des vagues, que le 22 mai en Martinique, le 27 en Guadeloupe, le 10 juin en Guyane et seulement le 20 décembre à la Réunion. Une arrivée parfois précédée par des soulèvements d'esclaves.
Dès lors, qui doit-on honorer ? Les quelques tenants, comme SchÅ“lcher, de l'abolitionnisme, symboles éclairés d'"une France bonne et généreuse" ? Ou les millions de victimes anonymes de la traite négrière ? Et comment trouver, enfin, une "mémoire partagée de l'esclavage" pour les descendants des anciens colonisateurs et ceux des anciens colonisés ?
La question divise au plus haut point les communautés d'outre-mer. Elle a d'autant plus alimenté les débats des onze membres du Comité Â historiens, sociologues, philosophes, juristes, médecins, etc. Â réunis autour de Maryse Condé que déjà , en 1948, lors du centenaire de la signature du fameux décret, jugée "à la fois immense et insuffisante" par le poète Aimé Césaire, celui-ci avait pointé du doigt le principal : "Le racisme est là . Il n'est pas mort."
Le compromis pour la célébration annuelle de la "Journée des mémoires de la traite négrière, de l'esclavage et de leurs abolitions" s'est finalement porté sur la date du 10 mai. Non pas celui de la victoire de l'ancien président Mitterrand, qui avait rendu hommage à Schoelcher, au Panthéon, lors de son accession au pouvoir, mais le 10 mai 2001. A cette date, le Parlement français a adopté la proposition de loi de la députée de Guyane Christiane Taubira, elle-même née de sangs mêlés, portant reconnaissance  pour la première fois en Europe  de "l'esclavage et de la traite négrière comme crimes contre l'humanité".
Source
Une première fois, le 4 février 1794, l'esclavage est aboli par la France, avant d'être rétabli, en 1802, par Napoléon Bonaparte, influencé  médira-t-on  par sa première épouse, Joséphine de Beauharnais, fille de planteurs martiniquais. Il faut cependant attendre encore près d'un demi-siècle pour que Victor Schoelcher, député de la Guadeloupe et de la Martinique, impose la fin légale de l'esclavage dans l'empire colonial français.
Mais c'est le temps de la marine à voile. Le décret du 27 avril 1848 n'arrive, au fil des vagues, que le 22 mai en Martinique, le 27 en Guadeloupe, le 10 juin en Guyane et seulement le 20 décembre à la Réunion. Une arrivée parfois précédée par des soulèvements d'esclaves.
Dès lors, qui doit-on honorer ? Les quelques tenants, comme SchÅ“lcher, de l'abolitionnisme, symboles éclairés d'"une France bonne et généreuse" ? Ou les millions de victimes anonymes de la traite négrière ? Et comment trouver, enfin, une "mémoire partagée de l'esclavage" pour les descendants des anciens colonisateurs et ceux des anciens colonisés ?
La question divise au plus haut point les communautés d'outre-mer. Elle a d'autant plus alimenté les débats des onze membres du Comité Â historiens, sociologues, philosophes, juristes, médecins, etc. Â réunis autour de Maryse Condé que déjà , en 1948, lors du centenaire de la signature du fameux décret, jugée "à la fois immense et insuffisante" par le poète Aimé Césaire, celui-ci avait pointé du doigt le principal : "Le racisme est là . Il n'est pas mort."
Le compromis pour la célébration annuelle de la "Journée des mémoires de la traite négrière, de l'esclavage et de leurs abolitions" s'est finalement porté sur la date du 10 mai. Non pas celui de la victoire de l'ancien président Mitterrand, qui avait rendu hommage à Schoelcher, au Panthéon, lors de son accession au pouvoir, mais le 10 mai 2001. A cette date, le Parlement français a adopté la proposition de loi de la députée de Guyane Christiane Taubira, elle-même née de sangs mêlés, portant reconnaissance  pour la première fois en Europe  de "l'esclavage et de la traite négrière comme crimes contre l'humanité".
Source
I'm My Own Walkman..
-
- Mic checker
- Messages : 46
- Inscription : ven. 14 nov., 2003 07:28
- Localisation : United States of Gwada
- Contact :
Re: Commémoration : la date fait débat
J'aurais préféré le 8 mars... en souvenir du 8 mars 1685
A pa pas i rèd, fo'w di mwen sa pa posib