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97.one la
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Message par 97.one la »

ou suiv dada-7 may be me anglish people need to learn how to speak french or creole : bon ko yo paka vinn an nou pran 2 twa blag' :

it's was in some high school in washington DC : and the mayor came to check how those kids were learning in a classroom : and the mayor tried to test those kids and ask them a question in front of the TV crew: mr mayor ask : who can make a sentence with the word dictate ???? ....one girl raise a hand and said : last night my boyfriend Dick'tate me so good ... a pa blag' verite mem . bon lez kouz mwen trace. Image Image
mimi
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Message par mimi »

Voila j'ai une petite question. J'aimerais savoir si la facon dont vous ecrivez le creole repond a certaines regles ou si chacun l'ecrit un peu quand il veut?

Merci bien
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dada-7
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Message par dada-7 »

Franchement, sista! Ou ka pran'y jan ou vlé!!! Paskè nou tout' la sav ki a pa lékol nou apran' palé kréyol. Plis ou ké vwèy ékri, plis ou ké apran'!!! Big Up! Very good question...

PS: Le créole c'est à  mon avis à  la base une question de phonétique (fonétik!)...Peace out! Image
mimi
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Message par mimi »

C'est ce que je pensais. Mais je dois avouer que j'ai encore du mal a le lire, je suis obligee de lire a mi-voix pour etre sure de bien comprendre. Mais avec un peu de pratique ca viendra.
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karynʹ
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Message par karynʹ »

sista ,juste qq mots.Pour un entrainement tu peux te rendre sur le site de la fac d Aix.(iecf:institut des etudes creoles francophones on biten konsa). Tu peux aussi chercher le mot MAKRELLE et il y a un site qui propose des exos et autres et enfin le site du kapes kreol. See ya!
Et si ave sa pa ni ase ou pe surfe an le net la e ou ke touve, pa pe!! Image
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sista nina
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Message par sista nina »

Il y avait de super débats sur le Créole lors d'une manif intitulée "Identité Caraibes" au Théatre de l'Odéon....Ca bouje!!!!!

Au fait Lilika, Pourquoi le mot: Makrelle?

La Sista de Nina!
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janus stark
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Message par janus stark »

An ti blag ki non a forum la!!!! Coolizé zot ti bwen!

Pa flipé 971, an kay chachè bon blag an sak an mwen....Adan on dot!
gwadajosh
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Message par gwadajosh »

Histoire du créole (en Guadeloupe)

La langue officielle est le français mais la langue maternelle res-te le créole. C'est la langue parlée par la majorité des Guadelou-péens dans leurs rapports quotidiens.Le créole a eu une histoire agitée. Né dans la violence de l'escla-vage, il a accompagné (avec son frère le GWO KA) et accompa-gne encore le peuple guadeloupéen dans son histoire. Origines du créoleLe mot "créole" est une traduction de l'espagnol "criollo". Le dictionnaire de Furetière (1690) nous donne la définition suivan-te : "Criole : c'est le nom que les Espagnols donnent à  leurs en-fants qui sont nez aux Indes". (Comprenez par Indes, les Antil-les)Ainsi, dans un premier temps, le terme créole désignait une per-sonne de race blanche née dans les colonies (Guadeloupe, Marti-nique, Jamaïque, Cuba&#8230 Image .Par la suite, le sens de ce mot a été élargi pour englober tout ce qui vient de ces colonies : les objets (ex. bijou créole, costume créole) mais aussi les personnes (femmes créoles ou encore es-claves créoles par opposition aux esclaves venant d'Afrique) et bien entendu la langue.Le créole est donc le résultat de la confrontation entre :- la langue des caraïbes qui peuplaient encore la Guadeloupe à  l'arrivée des 1ers colons.- le français, parlé par des colons qui venaient en grande partie du nord et de l'ouest de la France- la langue des africains qui venaient de pays différents (Séné-gal, Angola, Guinée...), d'ethnies différentes avec autant de lan-gues différentes.A noter que les africains étaient souvent jeunes et parlaient deux ou trois langues, ce qui facilitait l'apprentissage d'une nou-velle langue.

Le créole : langue ou patois ?
Au début de la colonisation, le créole est considéré comme un sous-produit de la langue française. On utilise alors les termesde patois, français altéré ou corrompu. Deux siècles plus tard, le dictionnaire "Le nouveau Quillet-Flammarion" édité en 1967, donne la définition suivante du créole : ...Français corrompu par-lé dans certaines îles des Antilles...Aujourd'hui encore, on trouve des guadeloupéens pour affirmer que le créole est un simple patois, qui ne pourra passer les fron-tières de la Guadeloupe.Cependant, depuis quelques années, ce sujet ne fait plus débat. Il est largement admis que le créole constitue une langue à  part entière.

Langue oppriméeLe créole a subi une répression permanente.
Il était interdit à  l'école. En Guadeloupe, celui qui parlait créole était un " vyé nèg ", un bon à  rien incapable de s'exprimer en français.Tout ce qui était guadeloupéen était systématiquement rejeté, critiqué, dénigré : il ne fallait pas que le Guadeloupéen pense que par lui même, il était quelqu'un. Ainsi sa musique : " mizik a vyé nèg ".Le créole était interdit sur les ondes radio (à  l'exeption de l'é-mission de Casimir Létang : Batako, le samedi en début d'après-midi). Si un animateur ou un journaliste s'aventurait à  s 'exprimer ouà  vouloir s'exprimer en créole, il pouvait avoir des problèmes.Cependant, un certain nombre de personnes par leur travail, leurcombat ont participé à  la résistance du créole.Parmi ces personnes on peut citer Gérard Lauriette, fondateur d’une école privée (AGEP association guadeloupéenne d'éducationpopulaire) qui recueillait les " échoués " de l’ Education Natio-nale et qui les remettait en selle en utilisant une méthode origi-nale (zyé dan zyé, bra balan) comprenant entre autre l'utilisa-tion du créole.Ont également joué un rôle important dans le mouvement de re-valorisation, Hector Poullet et Sylviane Telchid qui envers et contre tous (parce qu’ à  l’époque, il fallait le faire) ont utilisés le créole à  l’école (à  Capesterre-Belle-Eau).Parallèlement, cette résistance se faisait également lors des lut-tes ouvrières dans la canne avec notamment des organisations syndicales telles que l'UTA (l'union des travailleurs agricoles),l'UPG (l'union des paysans pauvres de la Guadeloupe), l'UGTG (l'union générale des travailleurs de la Guadeloupe).Des organisations syndicales de l' enseignement ont également défendu le créole. Ainsi en est-il du SIPAG et du SGEG.La lutte était menée même au niveau de l’église avec les pères Colback, Céleste.Enfin, il faut souligner le rôle joué par les mouvements indépen-dantistes qui ont fait de la défense du créole, de sa reconnais-sance, de sa réappropriation par les guadeloupéens, un de leurs chevaux de bataille. Ainsi s'exprimaient-ils la plupart du temps en créole, créant une radio (Radyo Tanbou qui à  une époque avait une très forte audience) exclusivement en langue créole. En fait, la 1ere radio entièrement en créole était Radyo Inité (radio faisant partie d'une autre branche de la mouvance indé-pendantiste) mais n'a jamais eu la renommée et l’audience de Ra-dyo Tanbou. Sur Radyo Tanbou, on ne s'exprimait qu'en créole et ne passait que du GWO KA (tout au moins dans les 1eres années).L'ensemble de ces mouvements de résistance ont permis aux Guadeloupéens de se rendre compte que le créole est un des at-tributs (avec l'histoire, le gwo ka) de leur société, de leur cultu-re, de leur vie et que même " s'ils voulaient se séparer du créole, le créole ne pouvait se séparer d'eux".Les guadeloupéens ont retrouvés leur langue, le créole a gagné le combat de sa survie.

Pour aller plus loin Image any BEBEL-GISLER : créole, force jugulée, (L'Harmattan).Etude socio-linguistique des rapports créole-français
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karynʹ
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Message par karynʹ »

A sista Nina
Makrelle c est le nom du site, Pourkoi, allez savoir.
Osi an te ve sav si on moun te pe di mwen si an pe touve lic a BeBel gisler si Paris pas an pa ka touvey' so help me!
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