Daly (ou D. Daly) est un artiste made in Gwada. Il a commencé son chemin artistique au sein de La Horde Noire avec le single classique “Mi la sa ka bay”. Son premier album solo, “I Alé Man” est sorti en 2004. De nombreux artistes y sont en featuring, tels que Edinyo, Patrick St-Eloi, V’ro et d’autres. Avec la sortie du film Nèg Maron, D. Daly est un artiste à suivre de près. Il nous a offert une interview sincère…
Gwadayouth : Qui est D. Daly ?
D. Daly : Artiste Hip Hop/Dancehall, comédien de la Guadeloupe, plus précisement du Raizet, un quartier de la ville des Abymes.
G.Y. : “I Alé Man”, raconte nous un peu l’aventure de ce premier album solo. Comment l’album marche-t-il depuis sa sortie estivale ?
D.D. : Pour ne rien te cacher, il marche super bien ! Le public apprécie beaucoup l’album de Gwada à Madinina, de la Guyane à la France. Ca va faire maintenant 6 mois et des poussières qu’il est dans les bacs, on en est au 3ème single radio, et comme d’hab c’est un tube (rires). Franchement, je suis super heureux de voir que le public aime ce que l’on a fait parce qu’on a bossé dur pour que ça plaise.
GY: Tu as bien progressé depuis le single Mi La Sa Ka Bay avec La Horde Noire, aussi bien lyricalement qu’au niveau de ton flow. Comment es-tu resté concentré sur ton art ?
D.D.: Ben déjà merci du compliment, ça fait plaisir ! Et pour répondre à ta question, pour moi faire de la musique c’est un art de vivre: je vis et pense musique. Alors pour rester concentré, je n’ai pas trop de mal. Au niveau développement, ben j’ai bossé tout simplement, et je continue encore car j’ai encore beaucoup à apprendre et à faire. J’aime quand mon public danse et kiffe ! J’ai encore beaucoup à leur donner.
G.Y. : Ton premier single “Tchenbé nou”, en featuring avec Saïk, a envahi les ondes guadeloupénnes et les boites de nuit pendant les vacances 2004, avec la tendance dancehall c’etait un choix judicieux de ta part et ton equipe. Cependant, comment cela a-t-il été recu dans le milieu Hip Hop antillais ?
D.D.: Ben je ne sais pas. Tu sais, j’estime qu’il n’ y a pas de barrières entre le Hip-Hop et la Dancehall. Je fais de la musique. Si demain tu me donnes un classique, et que tu me demandes de poser dessus, si le son est bon et que l’on peut en faire un big tune, j’écris mes lyrics et GO “I Alé man” ! Si je dois me poser ce genre de questions alors il faut que je m’en pose aussi pour les zoukeurs comme j’ai aussi fait un zouk. En gros, je suis un artiste éclectique, voilà quoi !
G.Y. : Parlant de milieu hip-hop, que penses-tu du mouvement hip-hop aux Antilles, et en France ?
D.D.: Ben now c’est la Dancehall qui est à la mode dans le monde entier, so le hip-hop est un peu en stand-bye, mais il est présent quand même. Personnellement, je n’aime pas tout ce qui sort en hip-hop en France, mais il ya du bon, pour ne pas dire du très bon même. Le hip-hop revient je pense et c’est tant mieux. Au niveau des Antilles, les jeunes en font moins, tu trouves now beaucoup plus de deejays que de rappeurs, c’est ça la mode. Mais bon, tant que les pionniers sont là, c’est ça le plus important pour moi.
G.Y.: Comment se passe la promotion de l’album sur la France malgré le fait qu’il soit exclusivement écrit en créole ?
D.D.: L’album est déjà bien poussé là-bas et je souhaite encore plus. Le titre “Tchenbé Nou” ne passe pas que sur les radios antillaises, Radio Génération le diffuse, et pas seulement le soir avec un dj, mais pendant la journée aussi. C’est pour te dire que la langue n’est pas vraiment une barrière, c’est juste que les décideurs qui sont en haut de l’échelle font la pluie et le beau temps. Tu remarqueras que now les majors se mettent à faire du zouk en production.
G.Y.: Tu as des featurings assez interessants. Parles-nous un peu des choix des artistes qui sont sur ton album.
D.D.: Ben c’est simple, j’ai voulu me faire plaisir et faire plaisir au public avec d’autres artistes qui n’ont pas le même style que moi. Je voulais les emmener dans mon univers et qu’ils m’emmènent dans le leurs. Je voulais que chaque son ait une couleur particulière. Mais je te jure, faire un duo avec quelqu’un comme Patrick Saint-Eloi, c’est tout simplement magique ! Surtout sur un son comme “Twòp”, ça t’apporte beaucoup de choses de bosser avec un grand de la musique comme lui. J’ai eu de la chance et j’en suis heureux, merci Patrick ! Mais je tiens aussi à ajouter que ce morceau n’aurait pas été ce qu’il est sans monsieur Jacques Schwarz-Bart au saxophone. Sinon le reste de mes feat’ c’est la famille: Darky, Edinyo et Edson X. La zoukeuze V’RO avec qui j’ai fait un excellent duo. Lusdy du groupe Blackwarell, et le p’tit frère Saïk (qu’on ne présente plus dans le milieu dancehall antillais) sur le morceau “Tchenbé nou”.
G.Y. : T’es sur le petit écran avec Tchenbé Nou, on pourra bientôt te voir sur le grand avec Nèg Maron dont la sortie est prévue le premier trimestre 2005. C’est bien ça ?
D.D.: Oui c’est bien ça ! Avant-première le 11 janvier, et sortie en salle en France le 19. Aux Antilles, l’avant-première c’est le 21 et la sortie le 28. Allez le voir ce film, il parle de nous !
G.Y. : Admiral T t’accompagne dans “Nèg Maron” (big up a vous deux!), parles nous un peu de cette expérience cinématographique.
D.D.: J’ai adoré faire ce film , vraiment c’est une expérience extraordinaire, géniale, malaaade ! (rires) Non, sérieusement j’ai adoré, c’est pas aussi évident qu’on le pense. Jouer la comédie n’est pas facile, on te demande de rester toujours au top pendant 5 à 12 prises, tu dois les faire aussi bien les unes comme les autres et il te faut rester crédible et naturel. Mais bon, dis toi bien qu’on est pas arrivé à ce résultat du jour au lendemain. Il y a eu deux à trois mois de préparation, répétitions avant le premier jour de tournage et bon on est assez content du résultat. Pour parler du film, c’est l’histoire de deux jeunes Josua, joué par Admiral T et Silex, joué par moi. Ce sont des amis d’enfance vivants dans un quartier populaire aux Antilles. Ils accumulent les petits coups jusqu’au jour où ils tombent sur une affaire qui va les emmener beaucoup plus loin et les obliger à faire face à la dure réalité. Il est question de leur vie, de leur destin et des chaines du système dont ils cherchent à se libérer. En fait, ce film est une façon moderne de parler de notre île, loin du doudouisme et des stéréotypes. C’est un film social qui parle de nous.
G.Y. : Quels sont les artistes, musiciens, ou comédiens qui t’ont influencé ?
D.D.: Influencé est un bien grand mot car je ne suis pas de nature influençable (rires). En tout cas il y en a beaucoup que j’aime, pour tous les citer, Ouhla…La liste est longue !
G.Y. : Tes lyrics sont assez explicites, ou paka maché mo a-w ! Qu’est-ce qui t’inspire à écrire ? Tous tes textes sont écrits en kréyòl, explique ce choix.
D.D.: La dure réalité de la vie tout simplement. Je parle de ce que je vois autour de moi, de ce que j’entends, de la vie au pays dans mon quartier. Je parle comme toi tu parles, comme nous tous avec les mots de la rue. Car si tu fais de la musique urbaine, ou pa dwèt mèt dlo an bouch a-w ! Mes textes sont écrits en créole sur cet album, c’est une langue super belle que j’adore ! J’estime que quand tu chantes en créole, c’est comme si tu chantes en anglais par rapport à l’accent que l’on a. Le français est beaucoup plus limité même au niveau des intonnations. Ceci dit, on essaie de mettre le niveau à une hauteur que même si on chante en français, c’est tellement bad qu’on dirait du kréyòl ! (rires)
G.Y. : Quels sont tes films préférés ?
D.D.: Ouhlala ! Nèg Maron bien sur ! L’associé du diable, Scarface, Menace II Society, New Jack City, Le Seigneur Des Anneaux et pleins d’autres.
G.Y. : “Mizik lokal, pwodui lokal, manjé lokal” ?
D.D.: Toujours ! Menm si konsomasyon an nou prensipal sé biten amériken òksidantal! Pou nou pa tonbé an fòs la, fo nou ban nou fòs la! Je préfère le bokit au MacDo !
G.Y. : Un dernier mot ?
D.D.: Merci à toutes les personnes qui ont cru en moi… Merci à mes fans. Love !
Questions : Florelie pour Gwadayouth.com (propos recueillis le 7 novembre 2004)
super timal pr vs faite un travail formedable et les jeune adord en plus sa ouvre des portes pr eux bonne continuiation big force pr toi et ton equipe sé devant gwada drisin sa ba na ra ,,,?? samty de bouillante
Daly jte connè pa personelemen mè g écouté ton clash sur dawa é jé vrèmen aprécié. lé insulte de dawa sa ser a rien sa prouve kil na pa de talen. se serè un plézir de te rencontré. bon bin jen di pa tro. Big fossssss.
bin wai daly dja jtencouraje à aller dans ske tu fai paske tu ne fia ke dire ski spase ds la vie active , c ton choix ta choisi la zik , c tn bonheur et jespère ke si sla te plai tu ira juskala f1 et nous le public ns sommes de tou coeur avc toi paske jtasure ke ds les mouvs on pran le pyé grav sur tes sons !!! zadore é si tu devrè pasé sur scène pandan 10000 fois je panse ke je srè la !!! prèmyé douvan sé mwen LOL 😎 😎 nn mai jtm grave daly jnpublirai jamai le pyé kon avai pri au el rancho a marie-galante mais la prochaine fois fo ou ké reviré mai dans une savavna i ké anko pli mad jtasure !!!
a ouais tu me le donne dans la tête Daly!!!!! franchement big foss baw tu es super!!!! kisssss
Ben tout d’abord je voudrais encouragé Daly pour tout ce qui fait pour nous les jeunes à travers la musik ,mais aussi dire ke je l’admire bcp, ke j’aime son feeling,sa personne… et ke je voudrais lui souhaité une bonne continuation dans ses projets avenirs,dont la musique !!!!!!! big fosssssss’ !! big kiss!!!
Ben tt d’abord, je souhaite donner la force à Daly pour son boulot et je suis heureuse de voir qu’il est du succès car il le mérite pour le travail qu’il fournit. J’apprécie beaucoup ce qu’il fait et continuerais à l’encourager tout le temps où son taf me plaira. Petite pub pour lui, son prochain album sort bientôt donc: "Achté-y pa gravé-y!!!!". En tout cas Daly je t’encourage à continuer ainsi et reste toujours aussi beau tout en restant simple, je dis cela car certains on tendance à penser que tu as la grosse tête. Enfin bon, BIG FOSS ET BIG KISS D’ENCOURAGEMENT!!!
Une amie fidèle de ta musique. 🙂
SLT!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!! DALY JTM MON AMOUR TU ES TROP BEAU ET TU CHANTE BIEN JE T’ADORE