En Haïti certains restent au pays et d’autres s’enfuient vers d’autres horizons. Parlons un peu de ces derniers qui arrivent à atteindre nos côtes, sains et saufs.
Des hommes, des femmes accompagnées de leurs enfants ou enceintes venues accoucher ici pour bénéficier gratuitement de nos avantages médico-sociaux en vigueur. Cependant, ils acceptent de travailler nos terres pour quelques euros. Sont-ils payés à la sueur de leur front ? Bien sûr que non, c’est la loi du marché parallèle. Qu’importe ! “S’en sortir” est leur leitmotiv.
En arrivant en Guadeloupe, ils pensent échapper à leur misère d’origine mais la réalité guadeloupéenne n’est pas celle des catalogues. Oui, certains arrivent à régulariser leur situation mais que faire de ceux qui nagent en plein cataclysme sanitaire (ni eau et/ou ni électricité) ? Comment entendre les cris de désespoir de ceux qui se doivent de vivre cachés ?
Pourtant, on entend distinctement les cris de M. Yoyotte qui n’est autre que l’instigateur d’une pétition et d’émissions radio à l’encontre des immigrés haïtiens. Il manifeste le mécontentement de la population paraît-il. Prise de conscience pour certains, xénophobie pour d’autres. Qui croire ? Que faire ? La capacité d’accueil de notre île est-elle suffisante ?
En clair, cette situation ne laisse personne indifférent. Alors il ne reste plus qu’à espérer que le gouvernement (ouais, il paraît qu’il existe) la reconsidère sérieusement pour éviter que ne se reproduisent les échauffourées occasionnés par Ibo Simon.
Sur cette note d’espoir, je vous souhaite une bonne semaine !
moi j’adore Mr yoyotte, il me fait penser à IBO!