En surfant sur Internet, je suis tombée sur un article rédigé par une blogueuse afro-américaine. Il soulève la problématique de la difficulté pour les femmes noires ayant « réussi » à trouver un homme qui se comporte normalement avec elle.
J’ai en effet remarqué que ce sujet s’applique aussi à nous, femmes antillaises.
En observant mon entourage, je réalise que pour la plupart de mes amies qui ont fait de grandes études et se retrouvent aujourd’hui à occuper des fonctions dirigeantes au sein de l’organisation pour laquelle elles travaillent, ou mieux, qu’elles ont créée, il devient difficile de trouver chaussure à son pied.
Attention, cet article ne traite pas du « fléau » contemporain qu’est le célibat mais bien de trouver un homme à la « hauteur ».
En écrivant ces tous derniers mots, une réponse s’impose à moi.
Et si nous même étions en fait devenues trop exigeantes avec nos hommes ?!! Peut-être nous sommes-nous construite un idéal et devrions-nous redescendre d’un cran !!! (Il doit certainement y avoir de ça ! mais ça n’est certainement pas tout.) Mais quel dommage !!! Pourtant, il est bien clair que beaucoup d’hommes noirs, très éduqués, se retournent eux, vers des femmes d’un niveau inférieur (n’y voyez là aucun mépris, c’est un simple constat) qui leur font sentir qu’ils sont des hommes ; ces femmes ont besoin d’eux (financièrement ou autre) et cela donne un sentiment de pouvoir à ces hommes qui souvent craignent qu’une femme indépendante financièrement les prive de leur virilité…
Pourtant, quel beau duo cela pourrait donner.
Heureusement, ce cas de figure se présente de temps en temps…mais reste un choix que tous ne sont pas prêts à assumer…
Alors, pensant être amoureux, ils font aussi là, le choix du pouvoir conjugal.
Dans le même esprit que l’article que j’ai posté ci-après, j’ai récemment lu un livre écrit par Pear Jr, activiste afro-américaine et journaliste qui s’intitule « Black Women need to Love, Too ! ».
Ses écrits m’ont fait réagir car, pour la plupart , ils rappelaient des faits vécus, directement, ou au sein de mon entourage.
Mais d’une manière générale, elle explique une certaine « conspiration », née aux Etats-Unis, à faire de la femme noire une femme célibataire et seule. Les chiffres sur le taux de mariage chez les femmes afro-américaines sembleraient même appuyer ces dires.
Des 1000ers de femmes noires, belles et intelligentes se retrouvent seules et incapables d’avoir un homme « bien » à leurs côtés.
Et une question se pose également : pourquoi les femmes noires sont si inévitablement présentées comme des femmes vulgaires, faciles, qui secouent leur “gros derrière”, comme des matrones qui ne savent faire autre chose qu’enfanter à la chaîne et materner des hommes/enfants, ou pire maintenant, comme le visage que l’on donne au virus HIV ?
Qui, ou alors qu’est-ce qui, se cache derrière cette dénigration de la femme noire dans les médias (notamment dans les clips), dans l’esprit de la société , ou plus triste…dans le cœur de nos hommes noirs ?
Voici l’extrait de l’article auquel je faisais allusion en première partie (désolée, il est en anglais…)
“I’ve been talking to some of my friends that are ABW’s (yes, I’m claiming that I’ve coined a new phrase) and I as I sit hear coughing and sniffing alone in bed, I think I’ve figured it out!
– She shouldn’t expect me to rush to open doors
– She should get me gifts when she goes somewhere
– She doesn’t need me to whisper sweet nothings
To test my theory, I think I’ll attempt to meet a guy and not share any accomplished details about myself. Sure I went to school and finished. I have an average job at the University. I live at home with my mother. Nothing about what my degree was in, what I’m in school for now, my accurate career profile, my home owner history. Other than that, I’ll be my sweet self and we’ll see what happens. My hypothesis is that this random guy will call me frequently wanting to take me out to a variety of places; never bring up how men and women are “equal” because he doesn’t expect me to do those things; he will court me, adore me and end up proposing! (LOL, had to add it in).
Don’t get me wrong, you have to write with a strong point of your to get your message across, but I know there are many men who would really appreciate their ABW and treat them like a queen. I can give an example close to home of my Aunt K who was swept off her feet by a persistent man that loved the fact she was an ABW. Plenty of them are out here…. but… it is the experience of my ABW friends that I speak to and say that there are also plenty of guys that can’t handle an ABW.
This raises the question of why? Are they intimidated by the success of the ABW? Are they resentful that the ABW doesn’t “need” them? Have they been scorned by an ABB and do they hold it against ABW’s (you can figure that one out)? Do they see the ABW as more of a peer that doesn’t require the same time, attention and affection as a woman that wants to be spoiled?”
Dommage pour cette fin d’article… en anglais! Un bref résumé aurait été le bienvenu, je suis un peu frustrée là.
Je te rejoins également sur la deuxième partie de ton commentaire! On arrive alors à un cercle vicieux: l’homme se sentant sous controle et dominé se retourne vers un être qu’il considère comme plus “fragile” que lui.
Ils finissent par craindre la “working girl” (au sens le plus simple du terme) et la fuir comme la peste… souvent injustement.
Enfin!!! difficile de comprendre réellement le fonctionnement de cette société!!! Mais puisqu’on y vit, essayons d’y trouver notre place et notre équilibre…. Pas evident du tout!!!
Cet article est sympa et tres vrai!
Je pense que ces hommes ont effectivement un peu peur des femmes noires indé et ressentent une pression venant de la société et/ou leur éducation d’etre les “provider” du couple.
Dns un meme temps pr etre impartiale, je pense que ces meme femmes indé (sans s’en rendre compte parfois) adoptent une attitude un peu de “control” et une assurance qui en déroute plus d’un! Parfois pour arriver á leur situation de “pouvoir” elles ont dû bien bosser et débordent de fierté…?
Enfin…love!