vendredi - 3 mai 2024
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Jeunesse à la dérive…

Il y a quelques temps de cela, la Gwadloup était sous le choc suite à la tentative de suicide d’une élève du collège Michelet à Pointe-à-Pitre. Camarades, profs, équipe éducative… La nouvelle s’est répandue comme une trainée de poudre par le biais des médias.

Sous d’autres cieux, c’est la panique: folie meutrière dans un lycée aux Etats-Unis. 12 morts (1 enseignant et 11 élèves ?). Comment ne pas se souvenir du drame de Columbine, ayant d’ailleurs fait l’objet d’un documentaire orchestré par l’inimitable Michael Moore, Bowling for Columbine?

Mais que se passe-t-il dans la tête des jeunes ? Mal-être ? Incompréhension ? Solitude, malaise, crise d’ado ? Quelles sont les causes du suicide chez les jeunes ? Les jeunes sont plus fragiles qu’on ne le pense à cette période de leur vie. Cela peut aller de la perte du petit copain (rupture) au mal être pouvant les faire sombrer dans la boulimie ou l’anorexie…

Certains déplorent l’ insignifiance de leur quotidien et estiment que la vie ne vaut pas la peine d’être vécue. Souvent, ils se retrouvent face à un bloc quand ils essaient de se confier à leurs parents. Fossé générationnel oblige.

Mais que faire pour enrayer cette crise ? Le maître-mot est peut-être la communication: les parents devraient prendre le temps de dialoguer avec leur progéniture. Quel bonheur de se sentir écouté, soutenu. En fin de compte, les parents servent aussi à ça. Ils ne devraient pas passer leur temps à punir mais privilégier le dialogue. Les jeunes sont l’avenir de demain et il faut les protéger. Nou bizwen yo! Nous qui serons certainement parents à notre tour demain devrions mettre à profit ces conseils pour ne pas commettre les mêmes erreurs.

Comment déceler les signes avant-coureurs ? Car les enfants ne sont pas livrés avec un mode d’emploi. Je peux comprendre que certains parents soient démunis face à une telle situation. Surtout quand ils savent qu’ils font tout pour que leurs enfants ne manquent de rien. Cependant, le matériel n’est pads tout. Un mutisme anormal, une mauvaise humeur permanente… A mon avis, les parents ne devraient pas hésiter à consulter un psychologue en cas de doute. Il n’y a pas de honte à avoir. Recourir à un psy ne signifie pas qu’on est fou !

Par ailleurs, un sujet sur le suicide a été lancé sur le forum alors n’hésitez pas à réagir massivement car le suicide est bel et bien un fléau de notre société.

Bonne semaine chers GYens et GYennes !

Kimany
Kimany
Clins d'oeil personnels, coups de projecteurs sur l'actualité nasyonal(e) et internationale... Si les éditoriaux de Kimany alimentent votre capital optimisme, son objectif principal est atteint ! #TeamGlassHalfFull :)

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